Québec songe à retirer le crucifix de l'Assemblée nationale | Denis Lessard | Politique québécoise
On verrait aussi disparaître l'exception accordée aux élus, qui pouvaient porter des signes ostentatoires dans la première version la Charte, une observation qui revenait souvent dans les courriels des citoyens reçus par gouvernement ...
La nouvelle mouture, qui cheminera sous peu dans les comités ministériels, met fin à ce droit de retrait. On prévoit une période de transition pour permettre aux établissements de s'adapter aux nouvelles dispositions, une période de cinq ans, indique-t-on généralement. Certains croient même qu'elle devrait être ramenée à trois ans seulement. Le ministre Drainville avançait au pas de charge et a refusé de répondre aux questions de La Presse, hier. Jusqu'ici, M. Drainville et son collègue Jean-François Lisée se sont contentés de commentaires très généraux sur les orientations envisagées par Québec, au lendemain des prises de position de MM. Parizeau et Bouchard ...
Certains éléments semblent toujours en suspens. Ainsi, on veut interdire le port de signes religieux à l'ensemble des fonctionnaires, des professeurs et des employés de CPE, même ceux qui n'ont pas de contacts avec le public. Mais certains, au sein de l'appareil public, à Québec, suggèrent qu'on reconnaisse aux fonctionnaires actuels un droit acquis de sorte qu'ils puissent conserver leurs attributs religieux. Les nouveaux employés, toutefois, ne se verraient pas accorder le même droit, ayant adhéré à la fonction publique en toute connaissance de cause. Cette solution, attrayante en apparence, soulève toutefois des problèmes d'application ...
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